Dans sa longue lettre, il se justifie une nouvelle fois de sa magistrale volte-face lorsqu'il a rejoint le gouvernement Netanyahou malgré sa promesse exprimée de manière très démonstrative et affirme qu'il a de de fait "influencé les décisions du gouvernement depuis l'intérieur". Il se dit notamment fier d'avoir pu, avec Benny Gantz et Gaby Ashkenazy, faire échec à l'extension de la loi israélienne en Judée-Samarie.
La ligne politique d'Amir Peretz était très critiquée par la députée Meirav Michaeli, n°3 du parti sur les trois députés qu'il compte actuellement à la Knesset, qui va sans doute présenter sa candidature. La décision d'Amir Peretz laisse aussi la place à d'autres acteurs qui sont à l'affut pour diriger un parti de centre gauche tels que le maire de Tel-Aviv Ron Huldaï, Avi Nisenkorn et Ofer Shelah.
Photo Avshalom Sassoni / Flash 90