Malgré une décision de la Cour suprême de 2018, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a sans cesse repoussé l'évacuation de cet avant-poste - notamment suite à des pressions étrangères - attitude qui tranche singulièrement avec les évacuations manu militari d'avant-postes juifs ordonnés par la Cour suprême.
Le mouvement "Regavim", qui suit de près le phénomène colossal de constructions arabes ou bédouines illégales a donc saisi la Cour afin de forcer l'Etat à expliquer pourquoi il repousse sans cesse d'appliquer la décision d'évacuation de 2018. Les représentants de l'Etat (donc du gouvernement) ont invoqué des "questions politiques" pour justifier ces reports constants.
A l'issue de cette nouvelle séance, les juges ont finalement donné un nouveau délai au Premier ministre et au ministre de la Défense, jusqu'au mois de juillet 2021, non pas pour appliquer la décision, mais pour "rendre compte de l'état de la question"! D'ici là, il y a aura probablement une administration américaine qui opposeras un veto à toute évacuation de cet avant-poste.
Le mouvement "Regavim" a réagi : "Il est facile pour Binyamin Netanyahou de se cacher derrière des discussions à huis-clos afin de de ne pas affronter la population et lui expliquer pourquoi il n'applique pas l'engagement qu'il a exprimé publiquement à plusieurs reprises et pourquoi, à l'inverse, il n'a pas hésité à évacuer et démanteler Amona et Netiv HaAvot...".
Photo Hadas Parush / Flash 90