Retired major general Yair Golan attends a press conference announcing the establishment of a new political party led by Former Prime Minister Ehud Barak in Tel Aviv on June 26, 2019. Photo by Flash90 *** Local Caption *** ???? ????\n???? ???\n????\n???? ???????\n?????\n????\n?????\n????
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Depuis quelques mois, le député d'extrême gauche Yaïr Golan s'est donné pour "mission" de prendre pour cible le parti Yamina et le sionisme-religieux en général, avec des termes particulièrement virulents. Récemment, il a dépassé les bornes en attaquant le journaliste Amit Segal (Hadashot 12) et en opposant la population "messianiste" qui serait "extrémiste" à celle "qui a réellement construit le pays, qui l'a réellement défendu et le construit encore aujourd'hui", population idéale dont lui-même ferait partie.
Une recherche du feuillet "Shevi'i" qui paraît dans les synagogues a pu découvrir une ascendance quelque peu "embarrassante" pour l'arrogant ancien chef d'état-major adjoint : ses arrière-grands-parents maternels furent des pionniers agricoles religieux en Israël à la fin du 19e siècle, montés avec la Première alya (1881-1903). Ils s'appelaient Zelig et Sarah Solomon et firent partie des fondateurs de Rishon LeTzion puis participèrent à la création du village de Na'halat Yehouda. Une rue de Rishon LeTzion a même été baptisée à leur nom.
Selon le Prof. Bat-Tzion Araki-Klorman, de l'Université populaire, le village de Na'halat Yehouda avait été créé par des Juifs venant du Yémen "selon un idéal religieux et messianique", de quoi sans doute donner des boutons à Yaïr Golan.
Interpellé sur cette question, Yaïr Golan a reconnu avoir eu des ancêtres religieux mais a établi une différence factice en regrettant que "le judaïsme basé sur la morale a été remplacé aujourd'hui par un judaïsme national"...