Désolé, votre navigateur ne supporte pas la synthèse vocale.
Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie de Conflans St-Honorine a été décapité vendredi par un terroriste musulman d'origine tchétchène, Abdoullakh Abouyezidvitch.
Le "crime" commis par la malheureuse victime avait été de montrer il y a une semaine en classe deux caricatures de Mahomet parues dans Charlie-Hebdo, dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression. L'une des élèves de la classe, de religion musulmane, avait filmé le cours et envoyé la vidéo à ses parents qui l'avaient diffusée sur les réseaux sociaux. Ils avaient lancé un appel à manifester pour demander l'exclusion de cet enseignant. Trois jours plus tard, le père accompagné d'ami, Abdelhakim Sefraoui, militant islamiste et antisioniste connu (il a créé le Collectif Sheikh Yassin en 2004), allaient trouver la principale de l'école pour exiger le renvoi de l'enseignant sous peine d'une mobilisation. Le même soir, le père diffusait une vidéo dans laquelle il révélait le nom du professeur et l'adresse de l'école. Et ce qui devait arriver arriva. Vendredi, le terroriste se rendait à la porte de l'école et demandait à des élèves de lui désigner l'enseignant en question. Il a suivi Samuel Paty qui retournait chez lui à pied et l'a décapité dans une petite rue à l'aide d'un couteau muni d'une lame de 35 cm.
Le terroriste a été retrouvé plus tard dans une autre banlieue où il habitait par la police non sans avoir tenté de tirer sur des policiers avec un fusil à billes. Le compte Twitter du terroriste montrait une photo de la tête de la victime sous laquelle le président Macron était qualifié de « dirigeant des infidèles ». Le terroriste disait vouloir venger celui « qui a osé rabaisser Mahomet ».
Une dizaine de personnes a été placé en garde à vue, dont des membres de la famille ainsi que les suspects dans la diffusion du cours et de l'identité de l'enseignant. Le militant Abdelhakim Sefraoui cité ci-dessus fait également partie des personnes placées en garde à vue.