Vie politique

Maisons de terroristes : "Betzalmo" saisit la présidente de la Cour suprême

2 minutes
5 octobre 2020

ParIsraJ

Maisons de terroristes : "Betzalmo" saisit la présidente de la Cour suprême

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Esther Hayut - Photo Yonatan Sindel/Flash90

L'organisation "Betzalmo" - à ne pas confondre avec son antithèse anti-israélienne B'Tzelem - a adressé un courrier à la président de la Cour suprême Esther Hayut concernant la question des destructions de maisons de terroristes. Les organisations d'extrême gauche saisissent systématiquement la cour pour empêcher ces destructions - sanction minimale s'il en est - et l'élément crucial lors des débats est la composition de la formation de juges qui siégera sur ces dossiers.


Un exemple édifiant en a été donné avec la décision négative de la Cour suprême concernant la destruction de la maison du terroriste qui avait assassiné le soldat Amit Ben Yigal hy''d en lui jetant un bloc de pierre sur la tête depuis le haut d'un immeuble. Parmi les trois juges qui avaient statué sur ce cas, l'un était un juge arabe israélien, et l'autre Meny Mazouz, qui a déjà plusieurs fois publiquement exprimé son opposition aux destructions de maisons de terroristes, malgré les demandes de Tsahal. Quelques mois auparavant, c'est la maison de l'assassin de Dvir Sorek hy''d qui avait été "sauvée" par la Cour suprême. Dans ces deux cas, l'identité des juges a été déterminante.


Cette fois-ci, la Cour va devoir statuer sur le cas de la maison du terroriste qui a assassiné le rav Shaï Ohayon z.l. au mois de septembre. "Betzalmo" demande à la présidente de la Cour suprême de nommer une formation de magistrats qui seront capables de juger selon des critères strictement professionnels et judiciaires et dont les idées politiques ne sont pas connues d'avance. L'organisation rappelle que l'ancienne présidente de la Cour, Myriam Naor, avait refusé de nommer Menny Mazouz pour statuer dans des dossiers de destructions de maisons de terroristes. "Betzalmo" souligne également que désigner des juges dont les idées politiques sont connues n'est ni honnête ni professionnel et que cela amenuise encore davantage la confiance de la population dans le système judiciaire.

Photo Wikipedia