Il a notamment fait savoir : "Je suis entièrement favorable au droit de manifester, mais les citoyens du pays doivent célébrer les fêtes seuls et respecter strictement les consignes, et ils voient de l'autre côté les manifestants qui s'agglutinent et n'en ont cure des consignes. Aujourd'hui, 31 personnes sont décédées du Corona. Je lutte pour la vie et la santé des citoyens d'Israël et je vois qu'il a des gens qui font de la petite politique. Nous sommes en guerre ! Réveillez-vous !" Le Premier ministre a également averti qu'en cas de poursuite des manifestations en plein confînement, de nombreux citoyens se sentiront libérés des consignes et sortiront de chez eux.
Binyamin Netanyahou a demandé l'imposition d'un confinement total et strict jusqu'à lundi, puis de discuter de la suite à donner.
De leur côté, les ministres Bleu-Blanc Gaby Ashkenazy et Avi Nisenkron ont accusé le Premier ministre et le Likoud de n'avoir qu'un seule idée en tête, celles d'interdire les manifestations de la rue Balfour. Le ministre de la Défense et président de Bleu-Blanc, Benny Gantz a fait interrompre la séance pour une consultation "urgente" avec les ministres Bleu-Blanc. Il leur a demandé de "mettre fin aux débats disproprtionnés autour de la question des manifestations et de se concentrer sur la santé des citoyens et au freinage de la contamination en cherchant l'équilibre entre le judaïsme, la démocratie, l'économie et le social". Il s'est dit favorable à un modèle de limitation partielle des manifestations et des offices religieux.
Le ministre David Amsallem (Likoud) a dénoncé l'attitude des ministres Bleu-Blanc ainsi que du conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit qui soutient la poursuite des manifestations : "La seule chose qui leur importe aujourd'hui c'est que les manifestations contre Binyamin Netanyahou puissent se poursuivre".
Photo Marc-Israël Sellem / Flash 90