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Voyage historique mercredi pour le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo qui s'est envolé pour une liaison directe de Tel-Aviv à Khartoum, capitale du Soudan. La tournée entamée dans le monde arabe par Mike Pompeo de son côté et Jared Kushner de l'autre n'est pas anodine. Selon un diplomate émirati impliqué dans les pourparlers, l'Administration américaine tente d'organiser une conférence régionale de paix dans les semaines à venir à laquelle outre les Emirats arabes unis seraient conviés Oman, Bahreïn, le Maroc, le Soudan et le Tchad. Il est possible que l'Egypte, la Jordanie et l'Arabie saoudite envoient des représentants subalternes à cette conférence.
Ce diplomate a également révélé que les Américains ont envoyé une invitation à l'Autorité Palestinienne indiquant qu'ils seraient heureux de la voir participer à cette conférence et que Mike Pompeo serait même prêt à se rendre personnellement à Ramallah pour remettre cette invitation à Abou Mazen. Mais la direction de la centrale terroriste a déjà catégoriquement rejeté l'offre, et a pris soin d'y a rajouter un affront en faisant savoir que Mike Pompeo est "indésirable" à Ramallah. Les responsables de l'AP comptent sur une victoire de Joe Biden - qui n'est pas assurée - afin de retrouver la place de choix qu'ils avaient sous l'Administration Obama et pouvoir à nouveau dicter le ton.
Ce diplomate émirati n'a pas été tendre après la réponse de la direction de l'Autorité Palestinienne : "La position de refus des Palestiniens est très regrettable. On leur a tendu une échelle pour redescendre de l'arbre en les invitant à cette conférence. Ils l'ont catégoriquement rejetée sans donner aucune explication. Les Palestiniens doivent réaliser que les roues de la paix dans la région se sont mises en mouvement et la normalisation se fera avec eux ou sans eux s'ils persistent dans leur refus". Une révolution dans les mentalités arabes qui est grandement due à la puissance et à l'attirance d'Israël que l'on peut largement mettre au crédit du Premier ministre Binyamin Netanyahou.
Ainsi, 27 ans après les Accords d'Oslo lors desquels Shimon Pérès avait promis un "Nouveau Moyen-Orient" au prix de larges concessions israéliennes "récompensées" par le sang juif, le rêve utopique de l'ancien président travailliste sera peut-être concrétisé de manière plus authentique, lucide et solide par Donald Trump et Binyamin Netanyahou, deux parmi les dirigeants les plus honnis par la "bien-pensance".
Une paix en échange de la paix, une paix basée sur de nombreux intérêts communs, et aussi sur l'intégration par ces pays arabes qu'Israël est devenu une puissance incontournable, que l'Etat juif n'est pas leur ennemi et peut leur apporter infiniment plus sur tous les plans que le "peuple palestinien" qu'ils avaient eux-même contribué à créer ex-nihilo et qui est devenu pour eux un véritable boulet.