La France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, signataires de l'accord de Vienne avec l'Iran, ont fait savoir dans une déclaration commune qu'ils s'opposeront à la demande américaine de réinstaurer les sanctions internationales contre le régime des mollahs.

Le secrétaire d'Etat Mike Pompeo avait annoncé l'intention des Etats-Unis de déposer cette demande devant le Conseil de sécurité de l'Onu. C'est chose faite. Très décidé, Mike Pompeo a dénoncé le récent refus du Conseil de sécurité de prolonger l'embargo sur l'achat d'armement par l'Iran et il a annoncé qu'en cas d'échec - très prévisible - de cette nouvelle demande américaine devant le Conseil de sécurité, les Etats-Unis feront tout leur possible pour empêcher l'Iran d'acquérir du nouvel armement conventionnel.

Sur un modèle munichois, ces trois pays ont expliqué que la réintroduction des sanctions "n'allaient pas de pair avec les tentatives de préserver l'accord sur le nucléaire signé avec l'Iran, qui a pour objectif de freiner le programme iranien". On ne sait pas s'il faut rire ou pleurer. Rajoutant le ridicule à la lâcheté, ces trois pays ont exhorté l'Iran "à recommencer à respecter sans délai et pleinement ses engagements"...

Le seul dirigeant au monde qui ait félicité la décision américaine a été le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou qui a notamment écrit : "Le refus du Conseil de sécurité d'agir contre le réarmement de l'Iran constitue une violation flagrante de sa mission de favoriser la paix et la sécurité dans le monde".

Photo Wikipedia