Demonstrators protest against Israeli prime minister Benjamin Netanyahu outside Prime Minister official residence in Jerusalem on July 21, 2020. Photo by Olivier Fitoussi/Flash90 *** Local Caption *** ?????\n???????\n?????\n?????
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La police a dû évacuer de force des manifestants anti-Netanyahou qui refusaient de procéder exceptionnellement à un léger changement de lieu. En effet, la Place de Paris et la portion de rue menant à la résidence du Premier ministre a été accordée aux partisans du Premier ministre pour lui manifester jeudi soir leur soutien.
Alors qu'une partie des manifestants de gauche a accepté de quitter les lieux de son propre gré, un important noyau formé notamment de l'organisation d'extrême gauche "Crime Minister" et des "drapeaux noirs" a refusé d'obtempérer aux injonctions de la police et a dû être évacué de force. Parmi eux, Carmi Gilon, ancien directeur du Shin Bet, et l'un des responsables du fiasco de l'assassinat d'Isthak Rabin, qui s'est enchaîné à des barreaux.
La police a publié un communiqué indiquant qu'après des tentatives infructueuses de dialogue avec une partie des manifestants et leur refus catégorique de changer d'endroit les forces de l'ordre ont dû procéder à leur évacuation par la force vers le rue Aza.
Yaakov Sternberg, l'un des dirigeants de l'organisation Ma'amatz, qui soutient Binyamin Netanyahou, s'est dit stupéfait de la réaction des manifestants : "Il est arrivé à plusieurs reprises que nous ayons été appelés à quitter la tente des partisans à Binyamin Netanyahou en raison d'une manifestation de gauche, afin qui'il n'y ait pas d'affrontements et nous avons toujours collaboré".
A l'inverse, "Crime Minister" a dénoncé "une décision politique" : "Une nouvelle ligne rouge vient d'être franchie avec l'évacuation violente et superflue des manifestants par la police. Il s'agit d'une décision politique prise par la police brutale qui n'a pas de chef depuis deux ans, entraînant la blessure d'un ancien directeur du Shin Bet et du brigadier-général (rés.) Amir Haskel alors qu'ils exerçaient leur droit de manifester à leur endroit habituel..".
Le chef de l'opposition Yaïr Lapid n'a pas tardé à réagir, parlant d'une "nouvelle attaque contre la démocratie".
Une démocratie qui permet tout de même à ces manifestations bruyantes de se dérouler sans interruption depuis huit semaines. Demander à des manifestants de ce déplacer exceptionnellement de 200 ou 300 mètres pour un soir n'est pas vraiment le signe d'une démocratie vacillante. Vouloir par contre empêcher la tenue d'une manifestation opposée au même endroit...