Representatives of the Arab Joint List party at the election committee meeting where political parties running for a spot in the upcoming Israeli elections, arrive to present the party list for the September 2019 elections, at the Knesset, the Israeli parliament in Jerusalem, on August 1, 2019. Photo by Noam Revkin Fenton/Flash90 *** Local Caption *** ???? ??????\n?????\n???? ???????\n???? \n????\n??????\n??????\n?????? ???????\n?????
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Le vote sur l'interdiction des thérapies de conversion pour les jeunes homosexuels n'a pas seulement provoqué une crise au sein de la coalition mais aussi au sein de la Liste arabe unifiée. On sait que cette liste est composée de partis très différents allant du communisme laïc au pan-islamisme, et dont le seul ciment est le soutien à la cause "palestinienne" et la volonté de transformer l'Etat juif en "Etat de tous ses citoyens" avec le "retour" de tous les "réfugiés".
Cette unité de façade s'est fissurée au lendemain du vote, après que trois députés de la Liste aient voté en faveur de la loi : son président Ayman Oudeh, Ofer Kassif et Aïda Touma-Suleiman, tous trois du Parti communiste Hadash. Quatre membres avaient voté contre et les huit autres députés n'avaient pas pris part au vote.
Abbas Mansour, le chef du parti islamique Ra'am a menacé la Liste arabe de dissolution. Il a indiqué que la colère était forte dans la population arabe contre ces trois députés de Hadash qui ont apporté leur voix à cette loi et que de nombreux électeurs appellent désormais à la dissolution de la Liste unifiée.