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Les ambassadeurs de l'Union européenne ainsi que le représentant britannique ont publié un long communiqué anti-israélien, traduisant une nouvelle fois l'obsession, l'aveuglement, la condescendance et la mauvaise foi de l'UE concernant Israël, qui cache bien des sentiments anciens et bien enfouis : "Nous partageons les graves craintes exprimées par le secrétaire-général de l'Onu face aux intentions déclarées du gouvernement israélien d'annexer des parties de la Rive occidentale occupée (sic) et nous soutenons son appel à Israël pour qu'il abandonne ce plan. Au cas où l'annexion était mise en oeuvre, qu'elle soit réduite ou d'ampleur, il s'agira d'une violation claire du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité. Une telle décision mettrait sérieusement en péril la relance de négociations (faut-il rire...?), et la possibilité d'arriver à une solution de deux Etat acceptés par les deux parties avec la création d'un Etat palestinien viable. Une telle décision unilatérale affaiblirait aussi les efforts pour promouvoir une paix régionale et nos efforts pour maintenir la paix et la sécurité" (re-sic). Autrement dit, comme pour la doctrine Obama, c'est Israël qui menacerait la paix et la stabilité régionales!
Avec une hypocrisie sans nom, la suite du communiqué parle des "relations d'amitié qui règnent entre l'Europe et Israël et que l'Europe souhaite préserver et développer" ainsi que de la "sécurité d'Israël qui est chère aux yeux de l'UE" (Contrairement à ses droits nationaux) mais le communiqué se poursuit par une menace : "L'annexion entraînerait des conséquences dans nos relations proches avec Israël".
Le conseil des localités juives de Judée-Samarie et de la vallée du Jourdain a vertement répondu à cette insolente déclaration : "Le conseil des localités rappelle à l'UE qu'Israël est un Etat souverain qui prend ses décisions tout seul sans avoir besoin d'intermédiaires".
Le conseil des localités a en même temps adressé un message au Premier ministre Binyamin Netanyahou l'exhortant à ne pas céder aux pressions internationales : "Faites ce qui est bon pour Israël, sans gel de la construction, sans localités isolées et sans Etat palestinien".
L'Union européenne en pleine déconfiture croit qu'elle peut se redonner le sentiment d'exister en faisant la morale à l'Etat juif.