Micky Zohar a précisé que le Plan Trump pourra constituer "une base de négociations" le jour où l'Autorité Palestinienne accepterait de revenir à la table des négociations, mais en aucun cas un plan définitif tel qu'il est écrit. Et au vu des informations qui arrivent depuis Washington, le député a eu cette petite phrase: "Si les Américains mettent effectivement comme condition sine qua non l'acceptation de la création d'un Etat palestinien comme contrepartie à la souveraineté, il n'y aura pas de loi de souveraineté, ce qui sera un immense ratage".

Suite à ces propos, le président du conseil des localités juives de Judée-Samarie, David Elahayani, extrêmement critique envers le Premier ministre à propos du Plan Trump, s'est cette fois-ci félicité ce qu'il considère comme un changement d'attitude positif de Binyamin Netanyahou: : "Je suis heureux de cette nette évolution chez le Premier ministre mais cependant, nous n'avons pas encore obtenu toutes les réponses de sa part à nos questions". David Elahyani a évoqué la question des cartes précises que personnes n'a encore vues, celle de la continuité territoriale accordée aux Palestiniens, celle des plus de vingt localités qui risquent de se retrouver isolées et celle du gel de la construction imposé durant quatre ans dans de vastes territoires des zones C.
De son côté, Yigal Dilmoni, dircteur-général du conseil des localités juives de Judée-Samarie a fait une proposition: Israël doit exiger au moins 40% de la Judée-Samarie car les Palestiniens ont déjà obtenu 40% lors des Accords d'Oslo, et nous négocierons avec eux sur les 20% restants.
Photo Olivier Fitoussi / Flash 90