Vie politique

Ehoud Barak échappe aux mailles de la justice

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24 avril 2020

ParIsraJ

Ehoud Barak échappe aux mailles de la justice
Former Israeli prime minister and Defence minster Ehud Barak speaks at a launching event of the Reporty App in Tel Aviv, March 16, 2016. Photo by Flash90 *** Local Caption *** àäåã áø÷\nùø áéèçåï ìùòáø\nëìëìä\nàéøåò äù÷ä\nàôìé÷öéä

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La police et le Parquet ont annoncé qu'il n'y aura pas d'ouverture d'enquête contre l'ancien Premier ministre Ehoud Barak concernant l'affaire de la Fondation Wexner. Cette décision se base sur l'avis du conseiller juridique du gouvernement Avihaï Mandelblit qui a suivi les recommandations de l'ancien Procureur de l'Etat Shaï Nitzan et de son successeur Dan Eldad.

Malgré les demandes répétées, ni Ehoud Barak ni la direction de la fondation philanthropique américaine n'ont jusqu'à présent voulu répondre à la question suivante: pour quels travaux dont personne n'a jamais vu la moindre couleur l'ancien Premier ministre a-t-il perçu 2,3 millions de dollars de la Fondation Wexner entre 2004 et 2006?

Les arguments invoqués pour justifier la non-ouverture d'enquête: à l'époque des faits Ehoud Barak n'était plus dans la vie politique et quand bien même il aurait commis un délit, il y aurait prescription. Pour le premier argument, il s'agit ni plus ni moins d'une contrevérité. Bien qu'étant officiellement personne privée à cette époque, Ehoud Barak préparait son come-back en politique dès 2003 dans le but de reprendre la direction du Parti travailliste. Ainsi, le 14 juin 2005, donc dans ces mêmes années où ces « travaux de recherche » auraient été effectués, Ehoud Barak avait donné une conférence de presse dans une salle ornée d’affiches électorales en sa faveur, lors de laquelle il réfutait les rumeurs selon lesquelles il aurait l’intention de se retirer de la course à la présidence du parti...

A noter que depuis l'éclatement de cette affaire il y a un an et demi, Ehoud Barak a été "curieusement" épargné par les journalistes sur cette affaire malgré ses diverses interviews et apparitions sur les plateaux de télévision pour pourfendre la "corruption" de Binyamin Netanyahou.

Photo Flash 90