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Ce lendemain de fête est arrivé, une deuxième sortie d’Égypte, une quête de liberté... Le huitième jour de Pessah a introduit un monde nouveau qui tendra vers l’infiniment bon ou l’infiniment mauvais, vers l’inconnu en fait. Nous allons entamer une nouvelle marche, inhabituelle, dans le désert. Enfin arrivés en Israël, on pensait que la sortie d’Egypte s’était déjà réalisée. Erreur... Voilà qu’en ce retour printanier, il nous faut tout reprendre à zéro et reconstruire un nouvel univers. Les données ont totalement changé, le compteur est réactivé. Cette fois-ci, pas de manne assurée, juste l’espoir qu’au bout de ce voyage, nous attend la liberté, la “Geoula” tant espérée. Seul le fort va survivre ? Non, pas seulement lui, mais également celui qui croit en D ieu, qui mise sur l’espoir, qui saura s’émouvoir de petites choses, des miracles quotidiens, de la nature, de l’autre. Ne commettons pas l’erreur tragique des Bné Israël lors de leur première fuite de l’esclavage. Nous n'allons pas pleurer, ni regretter, ni même glorifier les bienfaits du passé . Cette aventure imprévue peut se traduire par une résurrection. Oui, nous étions presque tous éteints, sans le savoir, ni vouloir le reconnaître, dans l’impossibilité d’accepter la vérité. L’homme est ainsi fait. Il a la capacité de gagner un énorme pari sur lui-même. Celui de redevenir simple, discret, humble. Nous avons entamé cette marche dans le désert, c’est le prix de la liberté. Déjà des moments d’intenses interrogations nous assaillent, nous recherchons incessamment notre chemin. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de matériel pour atteindre le meilleur des mondes...de l’eau, du pain, de la lumière, de l’espoir chaque jour et une emouna intérieure . Bon réveil, bonne marche, au lendemain de ce huitième jour.