Vie politique

Avi Dichter lance un avertissement à propos de la collaboration annoncée avec Ayman Oudeh

2 minutes
6 mars 2020

ParIsraJ

Avi Dichter lance un avertissement à propos de la collaboration annoncée avec Ayman Oudeh
Likud parliament member Avi Dichter attends a discussion regarding a legislation deferring mandatory haredi conscription until 2023, at a Foreign Affairs and Security committee meeting in the Israel parliament. November 19, 2015. Photo by Miriam Alster/FLASH90\n *** Local Caption *** ????\n???? ???? ????? ????? ???? ????? ??? ?????\n???? ??? ??????\n?????\n??? ?????

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Ayman Oudeh - Photo Gili Yaari/Flash90 

L'attribution d'une label de "cacherout" à Ayman Oudeh par les partis juifs de l'opposition juive met le député Avi Dichter (Likoud) hors de lui: "Gantz, Ashkenazy, Hauser, Hendel, faites connaissance avec votre nouvel allié politique!", lance-t-il en rappelant quelques éléments du palmarès de celui qui est présenté comme un "modéré" et un "adepte de la coexistence judéo-arabe".


En 2007, rappelle l'ancien directeur du Shin Bet, Ayman Oudeh avait signé un appel demandant à un changement de la définition de l'Etat d'Israël et principalement la suppression du caractère juif avec tout ce que cela implique. Dans cet appel, les signataires conditionnaient toute "réconciliation judéo-arabe" à l'acceptation par les Juifs du retour de tous les "réfugiés" de 1948 et 1967 dans les frontières de l'Etat d'Israël. Le sionisme y était défini comme un "mouvement colonialiste dont le but était de prendre le contrôle de la patrie palestinienne et de la transformer en Etat juif".


Mais cela ne s'arrête pas là. Ayman Oudeh a souvent dénoncé les responsables de Tsahal comme étant des "criminels" pour avoir éliminé le sheikh Ahmad Yassine, chef du Hamas et d'autres terroristes notoires et ne cachait pas son admiration pour Yasser Arafat.

En 2013, Ayman Oudeh avait dressé l'éloge de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, "modèle unique de résistance qui avait remporté la guerre en l'an 2000 (fuite de Tsahal du Sud-Liban sous Ehoud Barak) et qui a démontré son professionnalisme et son esprit de sacrifice en 2006 (2e Guerre du Liban). "Hassan Nasrallah a sacrifié des centaines de shahids y compris son fils aîné" déclarait-il également.

Les rares fois où il est interpellé par un journaliste, Ayman Oudeh élude la question et refuse de condamner le terrorisme antijuif.

"Est-ce genre de d'individus que vous voulez désormais comme partenaires pour votre avenir politique? Si oui, quelle honte et quelle tache morale que vous ne pourrez effacer!", leur dit Avi Dichter.

Photo Miriam Alster / Flash 90