Selon la chaîne Al Aqsa, proche du Hamas, le mouvement terroriste islamiste aurait donné une réponse positive au nouveau plan de cessez-le-feu transmis par le Qatar. Officiellement, Hamas indique que des discussions sont encore en cours avec d’autres factions palestiniennes et qu’une réponse définitive sera communiquée après consultation.
Le plan prévoit dans un premier temps une trêve de 60 jours, accompagnée de la libération de 10 otages vivants et de la restitution de 18 corps. Mais les détails complets des conditions posées par le Hamas restent inconnus, et Israël reste prudent, s’attendant à ce que le groupe pose des exigences de dernière minute, comme à son habitude.
En Israël, le cabinet de sécurité restreint s’est réuni hier soir pour débattre des options : poursuite des combats, accord global pour une trêve durable, ou arrangement partiel à court terme. L’armée israélienne, de son côté, annonce être proche d’avoir atteint les objectifs de l’opération « Chars de Gédéeon » et attend les instructions du pouvoir politique pour la suite.
Selon des ministres israéliens, le Premier ministre Benyamin Netanyahu souhaite désormais mettre fin à la guerre et recherche un accord, encouragé par la pression croissante du président américain Donald Trump. Ce dernier aurait déclaré à la famille de l’otage Edan Alexander, lors d’une rencontre à la Maison-Blanche : « Nous allons conclure cet accord ». Trump espère pouvoir annoncer un cessez-le-feu dès lundi, lors d’une rencontre prévue avec Netanyahu à Washington.
Parallèlement, des membres de la coalition, notamment du Likoud et de la droite nationaliste, mettent en garde contre tout compromis avec le Hamas. Ils réclament une victoire totale et le contrôle israélien complet sur Gaza, avertissant que toute autre solution constituerait un danger existentiel pour Israël.
Netanyahu, de son côté,, semble viser un règlement historique, incluant non seulement la libération de tous les otages et la neutralisation du Hamas, mais aussi un accord plus large avec des pays sunnites tels que l’Arabie Saoudite, voire la Syrie.
L’implication croissante du Qatar dans les négociations – notamment une récente directive ordonnant aux dirigeants du Hamas à Doha de déposer leurs armes personnelles – pourrait faciliter un accord, sous la pression américaine.
Dans le même temps, les familles de 35 otages réclament un accord global et rejettent les solutions partielles : « Toute autre solution serait un échec historique ».