Vie politique

Le Falafel du 1er ministre Benyamin Netanyahu, plus qu'un simple Falafel ?

Serait-ce l'indice d'un retour aux urnes ?

2 minutes
24 juin 2025

ParNathalie Sosna Ofir

Le Falafel du 1er ministre Benyamin Netanyahu, plus qu'un simple Falafel ?
GPO

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Une semaine après la chute directe d’un missile iranien à Rishon LeTsion, qui a coûté la vie à Israël Aloni, 73 ans et Ievguenia Blinder, 75 ans, et causé d’importants dégâts matériels, le Premier ministre Benyamin Netanyahu s’est rendu sur les lieux de l’impact.

Après sa visite, il a fait une halte dans le quartier voisin de Ramat Eliyahou pour manger une portion de falafel chez « Falafel Shoshana », en compagnie du maire de la ville, Raz Kinstlich. Le Premier ministre s’est également rendu au domicile d’une des familles évacuées à la suite des destructions, et a reçu des explications sur l’ampleur des dégâts dans le quartier. Cinq maisons gravement endommagées doivent être démolies dès demain, et de nombreuses autres feront l’objet de travaux de réparation dans les semaines à venir.

Sur place, Netanyahou a déclaré :
« Nous déployons des efforts considérables pour apporter toute l’aide possible, réduire la bureaucratie et reconstruire ici, dignement. Le travail accompli ici est remarquable. Je suis fier de nos citoyens, de notre peuple. »

Le Premier ministre s’est ensuite rendu à la base « Hetz » de l’armée de l’air, accompagné du chef d’état-major, le général de division Eyal Zamir et du commandant de l’armée de l’air. Il a reçu un briefing opérationnel et a visité le centre de coordination des interceptions, où lui ont été présentées les missions et les défis du système de défense aérienne.

Pour la petite histoire, il semble qu'à chaque fois que Netanyahu se rapproche d’un stand de falafels, Israël semble se rapprocher... des urnes.

Dans le monde politique israélien, un principe bien connu veut que Netanyahu ne mange jamais un falafel par hasard. Pour qui connaît les codes de sa communication, c’est un signal politique très clair : quand Netanyahu croque dans un falafel, c’est que des élections se préparent.

Ici, le 18 décembre 2012, environ un mois avant les législatives, crédit : GPO

Cela fait plus de vingt ans que son image, une assiette de cuisine populaire à la main dans un marché ou un stand de rue, est utilisée pour marquer un retour vers l’électorat. Une image valant souvent plus qu’un communiqué. Alors, la campagne est-elle déjà en train de mijoter ?