Le Crif d'Auvergne-Rhône-Alpes (Crif Aura) a dénoncé une confusion des genres suite à une bâche violette appelant à un "cessez-le-feu à Gaza" et installée sur les grilles de l'hôtel de ville de Lyon depuis plus d'une semaine. "On croit lire un tract de manifestation. C’est pourtant l’hôtel de ville. Un bâtiment public n’est pas un panneau d’opinion. Encore moins une annexe du Quai d’Orsay. En prenant parti dans un conflit international complexe, la mairie de Lyon viole le principe fondamental de neutralité du service public, tel que garanti par le droit français et rappelé par le Conseil d’État", déplore le Crif. Avant de poursuivre : "La compassion n’autorise pas le manichéisme. La douleur n’excuse pas le déséquilibre. Et l’universalité du droit commence par son respect des deux côtés."
L'entourage du maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, précise que ce message "correspond à la position internationale de la France et celle du président de la République" et que le message a été choisi en ce sens.
Gabriel Attal