L’armée israélienne a annoncé avoir détruit jusqu’à présent environ la moitié de l’arsenal de lanceurs de missiles balistiques de l’Iran, tout en précisant que l’opération militaire en cours sur le territoire iranien n’était qu’à mi-parcours.
Selon les données fournies par Tsahal, plus de 200 lanceurs ont été neutralisés, ce qui représenterait environ 50 % des capacités balistiques iraniennes. Cette réduction significative serait, selon les autorités militaires, l’une des raisons du recul observé dans l’intensité des tirs ennemis.
À la suite de l’élimination de plusieurs hauts responsables militaires iraniens — y compris, cette nuit, celle du nouveau chef d’état-major iranien — l’armée israélienne indique que la hiérarchie militaire de Téhéran est en grande difficulté. « L’Iran peine à pourvoir ses postes de commandement. La direction a été attaquée et neutralisée, et nous poursuivons désormais une chasse ciblée contre les têtes de la hiérarchie militaire. Ils sont en fuite. Il ne reste que très peu de hauts gradés, dont certains sont pratiquement inconnus », a déclaré un haut responsable de Tsahal, tout en précisant que, malgré cela, l’appareil militaire iranien continue à fonctionner et à mener des actions.
Le général Oded Basiuk, chef de la direction des opérations, a déclaré : « Hier, nous avons neutralisé le quartier général d’urgence militaire du régime iranien. Cette nuit, nous avons éliminé un autre chef d’état-major iranien. Nous sommes prêts à poursuivre l’élimination des chefs terroristes en Iran, un par un. Nous continuons à frapper les infrastructures nucléaires afin d’approfondir nos acquis, selon notre plan et dans le calendrier qui nous convient. »
Et de conclure : « Nous resterons en alerte sur le plan défensif. Je pense que les Iraniens continueront à tenter de frapper Israël. Nous ne permettrons pas à un Iran nucléaire de transformer le Moyen-Orient en cimetière. Nous frappons le régime terroriste – pas le peuple, qui mérite un avenir meilleur. Ceux qui nous menacent sont les dirigeants de Téhéran, pas les citoyens dans les rues de Chiraz. »