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Juste avant de se rendre à Ramallah chez le chef terroriste-négationniste Abou Mazen, le président Emmanuel Macron s'est rappelé comment Jacques Chirac était devenu un véritable héros dans la rue 'palestinienne' lors de sa visite en Vieille ville de Jérusalem en 1996.
Au moment où il entrait dans l'église Ste Anne il s'est emporté contre des policiers et agents du Shin Bet chargés de sa sécurité et leur a demandé avec toupet de quitter les lieux et rester dehors, les accusant même de "provocation"! Mêmes lieux, même ton autoritaire et supérieur, même emportement calculé devant les caméras, on se serait cru retourné vingt-quatre ans en arrière, et une nouvelle fois avec un président français qui ne se serait sûrement pas permis une telle attitude en Russie, en Chine, dans aucun pays arabe ni même dans un quartier "sensible" de Paris ou d'une grande ville de France. Avec des Juifs, on peut se le permettre.
L'église Ste Anne à Jérusalem est administrée par l'ordre des "Pères blancs" et constitue l'un des quatre "territoires français" à Jérusalem. Le président français s'est cru autorisé à houspiller de la sorte les gardes du corps israéliens au motif qu'ils n'auraient pas le droit de pénétrer dans ces lieux considérés comme "ex-territoria".
Et que se passerait-il si quelqu'un s'en prenait au président français lors de cette visite?
Le président français en panne de popularité en France aura réussi à saboter à sa manière ce grand rendez-vous international du Souvenir de la Shoah, car ces images filmées et savamment exploitées feront assurément le tour de la planète - comme celles de Chirac en 1996 - et resteront parmi les moments phares de ce moment voulu digne et destiné à combattre l'antisémitisme...