L'élimination de Mohamed Sinwar, frère et successeur de Yahya Sinwar, si elle était confirmée pourrait être un atout sur la voie de la conclusion d'un accord pour la libération des otages. C'est ce que considèrent certains responsables israéliens.
En effet, Sinwar menait une ligne intransigeante et s'opposait farouchement à tout accord.
Compte-tenu de la précision et de la puissance des munitions utilisées pour l'attaque, au sein des services de sécurité israéliens, on est optimiste quant au résultat de l'opération. Suite au bombardement, c'est le chaos qui régnait sur le réseau de communication du Hamas.
La confirmation officielle de la mort du chef terroriste pourrait prendre du temps à arriver, comme cela avait par exemple été le cas pour Mohamed Deif.
Si l’élimination de Mohammad Sinwar est confirmée, seuls quelques hauts commandants de la branche armée du Hamas resteraient actifs à Gaza : Az al-Din al-Haddad, Raed Saad et Muhammad Shabaneh. Sinwar, frère cadet de Yahya Sinwar, était considéré comme l’un des cerveaux du massacre du 7 octobre et avait, depuis la mort de son frère, pris de facto les rênes de la direction militaire du Hamas.
Des sources proches du Hamas ont appelé à ne pas diffuser de ''rumeurs'', accusant Israël de chercher à obtenir des informations sur ses dirigeants pour préparer de futures éliminations. Elles accusent également le gouvernement israélien d’exagérer ses succès militaires pour contrer les critiques internes, notamment à l’approche d’un éventuel cessez-le-feu.
Le Hamas dément la présence de ses cadres à l’hôpital au moment de l’attaque et réaffirme que seule « la résistance » constitue une source fiable d’information.