Face à une succession d’incidents de sécurité survenus ces dernières semaines, le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, a ordonné ce dimanche un »arrêt de sécurité » dans toutes les unités de l’armée israélienne.
Cette mesure vise à suspendre temporairement certaines activités opérationnelles et à recentrer les efforts sur les vérifications techniques, les enquêtes internes et les formations en matière de sécurité. L’objectif : prévenir de nouveaux accidents et renforcer la vigilance dans un contexte d’intense activité militaire.
Parmi les événements qui ont conduit à cette décision figurent une décharge accidentelle d’une mitrailleuse MAG depuis un véhicule blindé Namer, des tirs non intentionnels de projectiles dans plusieurs unités, la chute d’un véhicule blindé lourd dans un fossé, l’explosion d’une mine dans le nord du pays, ainsi que la chute d’un soldat dans un puits.
Ces dysfonctionnements en série ont mis en évidence des failles potentielles dans les procédures de sécurité, poussant l’état-major à lancer une évaluation de grande ampleur. L’arrêt, en vigueur jusqu’à lundi, permettra de revoir les méthodes de travail, de corriger les défaillances éventuelles et de renforcer les protocoles de sécurité, même en période de combats intensifs et de pression opérationnelle élevée.
Concrètement, un tel arrêt peut inclure l’annulation de certains entraînements, la suspension d’opérations non essentielles, des contrôles techniques sur les équipements et armements, des formations spécifiques à la sécurité ou encore des restrictions sur la circulation de certains véhicules militaires.
Traditionnellement, ce type de mesure est mis en œuvre à la suite d’un accident grave ou d’une accumulation d’incidents, dans le but de garantir la sécurité des soldats et de prévenir tout risque systémique. La décision est prise au plus haut niveau du commandement militaire.